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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 18:10
Quelques jours plus tard nous voici arrivés dans un gîte à Cilaos.
Petite balade en famille en direction de Bassin bleu, malheureusement la pluie vient encore une fois s'inviter à la fête et nous préférons ne pas faire la balade jusqu'au bout.
Ceci dit, au delà des paysages magnifiques, nous avons commencé à exercer notre oeil à repérer les orchidées!
C'était le jeu du 'Premier qui trouve une orchidée en fleur a gagné!"


Je crois bien que c'esst mon frère, ou sa femme qui a repéré en premier cet Oberonia disticha.
Grimpé tout en heut d'une branche, c'était pas l'idéal à prendre en photo!


Vu aussi, ce petit Cynorkis (purpurascens?), dont presque toutes les fleurs avaient été pollinisées.


Et puis cette orchidée qui m'a beaucoup amusée. Sans doute ce rocher était il couvert de mousse quand elle s'est installée, puis, avec les intempéries etc. La mousse est partie, mais l'orchidée tient toujours. On ne distingue pas sur la photo, mais elle était en boutons. Je pense que c'était un Aeranthes. Un bon exemle d'orchidée lithophyte.


Puis nous sommes remontés, et avons pique niqué.
La pluie s'est arrêtée, et nous avons décidé de partir en quête de "Faham", ou Jumellea fragrans, utilisé par les Réunionnais dans la confection du Rhum arrangé.
Un ami de Rose-My nous avait indiqué un coin où on aurait pu en trouver.

Nous voici donc rendus à grimper dans la forêt. Bon, comme ca, on aurait plutot dit un sous-bois. Ca n'était pas aussi dense que dans les forêts que nous avions faite jusque là, et si on exceptait les fougères et Dracaena, et fuschia etc. on aurait pu se croire en France.

Là encore, le but était de trouver une orchidée en fleur, n'importe laquelle.
Nous voici donc partis dans une véritable chasse aux orchidées. Et il faut dire qu'il y en a des orchidées. Des bulbophyllums à foison, beaucoup de morceaux tombés au sol, sans doute depuis la passage de la dernière tempête. J'avoue que l'idée m'a effleuré d'en mettre un dans le sac et de le ramener à la maison. Dans la mesure ou il n'avait plus de support, j'entend. Mais je ne l'ai pas fait, et à la place, j'ai taché de le caler du mieux que je pouvais sur une branche pour qu'il reprenne.

Je crois que rien ne m'a plus amusé que ces petites (voire grandes, ou meme très grandes) colonies de bulbophyllums, qui, l'air de rien, de pseudobulbe en pseudobulbe grimpent vers la lumière.

Cela faisait une bonne vingtaine de minutes que nous marchions dans la forêt, zyeutant derrière chaque arbre, scrutant chaque rocher, observant chaque tronc, quand Benoit, mon frère, a fini par s'écrier : "j'en ai trouvé une!!"

Nous avons couru le rejoindre sans tarder, il s'agissait d'un Calanthe sylvatica.
Nous en avions déjà vu avec Patrice, mais cette fois, nous l'avions trouvé tout seul!
Petite séance photo, c'est le but de cette chasse.


Matt en pleine observation.



Après nous être ragaillardis de cette découverte, nous sommes repartis à la recherche d'autres trésors. Et voici qu'à quelques mètres de notre Calanthe, nous trouvons d'autres spécimens.

Le truc à savoir, quand il y a une orchidée, elle est rarement seule!
Elles étaient toutes à coté de nous et nous ne les avions même pas vues!


Matt qui raccroche une colonie de Bulbos partiellement détachée.



Matt a aussi fait une rencontre du troisième type avec une araignée.



Je ne sais pas combien de temps nous avons passé dans ce bois, le temps semblait s'être arrêté. Nous étions vraiment pris dans ce jeu de chasse au trésor. Même Benoit qui n'est pas franchement attiré par les orchidées s'est laissé prendre au jeu.
C'était magique de les observer. Au final, nous n'avions rien vu d'autre que le Calanthe en fleurs. Matt a trouvé un jumellea triquetra, mais il était en boutons. Mais rien que le fait de les voir dans leur milieu naturel, prenant simplement ce que la nature veut bien leur offrir pour pousser, tandis que nous utilisons moultes artifices  et soins en tout genres dans notre petite serre.

Nous avons fini par nous décidé à sortir du bois.
Euh comment ca on est perdu ?
Hem... y a un moment, j'ai commencé à flipper quand même!
Jusqu'à entendre le bruit d'une voiture. La route n'était pas loin.

Et alors que nous marchions rapidement vers la sortie, je me suis trouvée nez à nez avec une touffe!


Sur le coup j'ai cru a une colonie de Bulbophyllum pas encore observée.
Après expertise, il s'agit en fait d'un Liparis disticha.
J'étais enthousiasmée par cette découverte! Enfin j'ai trouvé moi même une orchidée en fleurs!

Et bien que la fleur n'est pas bien grosse, un cm tout au plus, elle est mignonette comme tout.







Finalement nous avons fini par rentrer au gite, de la fatigue plein les pattes, des souvenirs plein la tête.
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 13:50
Famille : Orchidaceae
Sous famille : Epidendroideae
Tribu : Dendrobieae
Sous Tribu : Bulbophyllinae
Genre : Bulbophyllum

Bulbophyllum caespitosum Thouars

Distribution : Réunion, Maurice
Habitat : epiphyte
Altitude : 600 à 900m
Floraison : Octobre décembre
Etymologie : (du latin caespes, motte, touffe ?)



Bulbophyllum commersonii Thouars


Distribution : Présence incertaine sur l'ile de la Réunion
Habitat : epiphyte
Altitude : 100 à 700m
Floraison : Avril à juillet



Bulbophyllum conicum Thouars


Distribution : Réunion, Maurice
Habitat : épiphyte
Altitude : 300 à 1000m
Floraison : janvier
Taille de la fleur : 5mm


Bulbophyllum cylindrocarpum Frapp. ex Cordem


Distribution : Réunion
Habitat : epiphyte
Altitude : 1200 à 1500m
Floraison : Mars à Mai
Taille de la fleur : 12mm


 
Bulbophyllum densum Thouars


Distribution : Réunion, Maurice
Habitat : Epiphyte
Altitude : 400 à 1500m
Floraison : Mars à Mai
Etymologie : épais, touffu
Taille de la fleur : 6 mm


Bulbophyllum herbula Frapp ex Cordem


Distribution : la Réunion (rare)
Habitat : Epiphyte
Altitude : 800 à 1200m
Floraison : janvier à juillet
Etymologie : petite herbe
Taille de la fleur : 8mm


Bulbophyllum incurvum Thouars

Distribution : Mascareignes
Habitat : Epiphyte
Altitude : 400 à 1000m
Floraison : février à mars
Etymologie : courbé
Taille de la fleur : 7mm



Bulbophyllum macrocarpum Frapp. ex Cordem

Distribution : Réunion
Habitat :  Epiphyte
Altitude : 500 à 1800m
Floraison : Novembre à février
Etymologie :
Taille de la fleur :
12 mm


Bulbophyllum minutum Thouars

Distribution : Réunion
Habitat : Epiphyte
Altitude : 500 à 1000m
Floraison : Avril à juillet
Etymologie : petit
Taille de la fleur : 10mm

Bulbophyllum nutans (Thouars) Thouars

Section : Lemuraea Schltr.
Distribution : Réunion, Maurice
Habitat : Epiphyte
Altitude : 400 à 1700m
Floraison : mars à Aout
Etymologie : vaciller, osciller
Taille de la fleur : 10mm




Bulbophyllum occlusum Ridl 1885
 
Section : Alcistachys Schltr. 1924
Distribution :
Madagascar, Réunion
Habitat :
Epiphyte
Altitude :
800 à 1000m
Floraison :
mai à aout
Etymologie :
fermé
Taille de la fleur :
6mm


Bulbophyllum occultum Thouars 1822


Section : Calamaria Schltr.
Distribution : Madagascar et  Mascareignes
Habitat : Epiphyte
Altitude : 0 à 800m
Floraison : juin à novembre
Etymologie : caché, secret
Taille de la fleur: 5mm


Bulbophyllum pusillum Thouars

Distribution : Réunion, Maurice
Habitat : Epiphyte
Etymologie :  très petit



Bulbophyllum prismaticum Thouars

Distribution : Réunion, Maurice
Habitat :  Epiphyte
Altitude : 500 à 800m
Floraison : Juin à Novembre
Etymologie : prisme ?
Taille de la fleur : 10mm


Bulbophyllum variegatum Thouars

Distribution : Réunion, Maurice
Habitat : Epiphyte
Altitude : 0 à 900m
Floraison : Novembre décembre
Etymologie : bigarré
Taille de la fleur : 15mm
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 12:06


Famille : Orchidaceae
Sous-famille : Epidendroideae
Tribu : Vandeae
Sous-tribu : Aerangidinae
Genre : Angraecopsis Kraenzl. 1900




      Angraecopsis parviflora (Thouars) Schltr. 1914



Petite plante épiphyte à l'aspect un peu herbeux commune dans une partie de l'Afrique, Madagascar, et les Mascareignes.
Elle se plait dans les forêts humides entre 100 et 1500m d'altitude et fleurit en décembre - janvier.
Son inflorescence en spirale produit de petites fleurs vertes de 7mm.
D'ailleurs parviflora en latin signifie "petite fleur".

Cette petite orchidée en intéréssa plus d'un, puisqu'elle a changé de nom au moins 7 sept fois!

C'est Thouars qui la décrit pour la première fois sous le nom de Angraecum parviflorum Thouars.
Elle fut nommée ensuite successivement :

- Epidorchis parviflora (Thouars) Kuntze 1822
- Aerobion parviflorum (Thouars) Spreng. 1826
- Oeceoclades Parviflora (Thouars) Lindl. 1833
- Listrostachys parviflora (Thouars) S.Moore 1877
- Saccolabium parviflorum (Thouars) Cordem. 1895
(- Mystacidium pedunculatum (Thouars) Rolfe 1897)

Je ne suis pas sûre de ce dernier.

et enfin :

                                                    Angraecopsis parviflora (Thouars) Schltr. 1914






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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 16:37

Bien décidée à ne pas partir à la Réunion sans connaître les differentes orchidées qui y pousse (ce qui est bien sur peine perdue, allez reconnaitre une feuille d'Angraecum d'un autre Angraecum, vous! Déjà je serai bien contente d'arriver à dénicher une feuille d'Angraecum parmi la végétation dense des forets primaires!)

Bref, j'ai dressé une liste, non exhaustive, des orchidées, endémiques, ou non, qui poussent à la Réunion. J'en suis déjà à 124 espèces! Sans compter les différentes variétés qu'une même espèce peut avoir!

Et voici une petite orchidée endémique dont le nom m'a plu :

Tribu : Vandeae
Sous - tribu : Angraecinae
Genre : Angraecum
Espèce : Angraecum cilaosianum (Cordem.) Schltr. 1915

Son nom m'a plu, car cilaosianum vient de Cilaos, l'un des trois cirques de l'île de la Réunion. Il n'est donc pas difficile de comprendre que cette orchidée a dû être trouvée dans le cirque de Cilaos, et qu'elle est endémique de la Réunion.

Elle a d'abord été décrite par Eugène Jacob de Cordemoy, en 1899, sous le nom de Mystacidium cilaosianum Cordem.
Elle fut ensuite transférée dans le genre Angraecum par Schlechter en 1915.

Ce n'est pas une orchidée sur laquelle vous vous retourneriez dans la jungle, les fleurs font de 8 à 10mm. Elles sont jaunes ou blanchatres, les pétales et sépales se ressemblent, seul le labelle se différencie en étant plus large, et creusé en cuillère.

C'est une plante assez répandue qui pousse dans les forêts humides entre 1000 eet 1800m d'altitude. Elle fleurit d'octobre à janvier.




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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 10:06
Je me baladais sur la grande toile à la recherche des orchidées que je serais susceptible de rencontrer pendant notre voyage, quand sur ce site, je suis tombée sur l'Angraecum palmiforme, qui, dit le commentaire, a eu une triste fin.

En effet, cette plante qui évoluait sur l'île Maurice et La Réunion fut décrite en 1822 par Albert du Petit Thouars, et disparu dans la deuxième moitié du XXe siècle, probablement à cause de la civilisation.
Pourtant, en 1999, un spécimen portant des fruits fut découvert et arraché à son milieu pour tenter une reproduction in vitro, dans le but de le multiplier, et, pourquoi pas, de le réintroduire sur l'île. Malheureusement, l'opération échoua, et la plante finit  certainement sechée dans un classeur avec d'autres comparses.





Je n'avais jusque là trouvé en guise d'illustration que les gravures de Thouars, datant de 1822. Et cette plante en forme de palmier me fascinait, alors je me suis mise en quête de trouver d'autres documents. Je me suis dit que cette dernière apparition en 1999 avait surement laissé des traces, enfin, soyons logiques, dès qu'une de nos protégées fleurit, on la cribble de photos sous toutes les coutures, alors imaginez, pour une espèce qui était sensée être éteinte..!

Après une longue recherche sur internet, je n'ai pas trouvé une photo valable, en revanche, j'ai trouvé un sacré sac de noeuds à démêler!

J'avais déjà lu que la taxonomie des orchidées n'était pas chose simple. En effet, pour une seule et même plante, il va y avoir une dizaine de botanistes qui vont passer successivement, qui vont décrire la plante, et bien souvent la renommer. Ainsi une plante peut se retrouver avec une dizaine de synonymes, et un nom officiel. Le problème, c'est que quand un nom reste pendant des décennies, et qu'on décide de le changer, il faut encore quelques années avant que le nouveau taxon soit employé couramment par les professionels et amateurs d'orchidées. Par exemple, les trois sections de cirrhopetalum, megaclinium et bulbophyllums ont été il y a peu (reprenez moi si je me trompe) regrouper dans le seul genre de Bulbophyllum. Pourtant chez les producteurs, on trouve encore sur les étiquettes ces trois sections bien distinctes.

Bref, tout ca pour dire que c'est le bazar, et que ca l'est encore plus si l'on utilise les mêmes noms pour des espèces différentes!

Car alors que je commencais mon travail d'investigation, je me suis rapidement trouvée bloquée face à des incohérences. Je l'appris plus tard à mes dépens qu'il ne faut en fait négliger aucun détail dans les documents que l'on peut trouver.

Mais je vous dévoile mes résultats au fur et à mesure qu'ils me sont apparus, car si je vous livre tout de suite la solution, vous ne comprendrez pas la difficulté que j'ai eu à la trouver.

J'ai donc d'abord commencé à chercher sur internet "Angraecum palmiforme". J'ai rapidement atteri sur Aluka, une bibliothèque virtuelle sur l'Afrique que je vous invite par ailleurs à découvrir, c'est gratuit jusqu'au 30 juin, et vous y trouverez plein de documents sur les orchidées d'Afrique.
Bref, sur ce site, je trouve 'Angraecum linearifolium' Je regarde le document de plus près, plus bas il est écrit 'Angraecum palmiforme'. Des synonymes très certainement.



Je continue mes recherches, et trouve un autre synonyme : Angraecum palmatum.
Je reviens sur Aluka, à la recherche d'indices que je n'aurais pas vu, et je vois, linearifolium, voir aussi umbrosum.
Je vais voir Angraecum umbrosum, et là je trouve une orchidées pas du tout disparue, qui pousse au Malawi, et qui n'a rien de commun avec mon palmiforme.

C'est là que débutent les ennuis!
Je trouve un autre site, angraecum.org, qui m'apprend que mon palmiforme s'appelle également : Aerobion palmiforme, Angorkis palmiforme, Angraecum palmatum, et bien sur, Angraecum linearifolium.

Je m'empresse de taper Angraecum linearifolium, et voici ce qu'il me répond
Angraecum palmiforme Perrier, accepted name : Angraecum linearifolium
Angraecum linearifolium Cribb, accepted name : Angraecum umbrosum.

C'est finalement grâce à un fichier du CITES, définissant les taxons officiels que j'ai commencé à dénouer le noeud du problème, et à prendre en compte toutes les informations que j'avais.
Voici ce que j'y ai lu:

Angraecum linearifolium
Cribb ............ Angraecum umbrosum
Angraecum linearifolium Garay
Angraecum palmatum ........................... Angraecum palmiforme
Angraecum palmiforme H.Perrier ........ Angraecum linearifolium
Angraecum palmiforme Thoars
Angraecum umbrosum

C'est là que j'ai commencé à prendre conscience que les noms des botanistes qui suivent le nom de l'orchidée avaient vraiment de l'importance. Et tout est devenu limpide quand j'ai regardé les dates à laquelles ils avaient nommées ces bestioles, et quand, y regardant de plus près, je découvris à quelle altitudes elles avaient étées découvertes, ce qui ne laissait plus aucun doute sur leurs dissemblances.

Ainsi, nous avons face à nous 3 espèces différentes.

- Angraecum palmiforme Thouars, synonymes :
Aerobion palmiforme Spreng.
Angorkis palmiformis Kuntze
Angraecum palmatum Thouars
Listrostachys palmiformis Durand & Schinz

Espèce éteinte de La Réunion et Maurice, qui vivait entre 400 et 600m d'altitude.

- Angraecum linearifolium Garay, synonyme Angraecum palmiforme H.Perrier, que l'on trouve sur Madagascar à une altitude de 2100m

et enfin,

- Angraecum umbrosum P.J Cribb, synonyme Angraecum linearifolium P.J Cribb non Garay, qui pousse au Malawi, entre 1700 et 1900m d'altitude.

Des taxons officiels différents, donc, mais des synonymes qui se croisent, et qui peuvent laisser les néophytes de la taxonomie que nous sommes complêtement perplexes!

Et comme pour me récompenser de mon travail, alors que j'avais quasiment fini, j'ai trouvé un site avec quelques photos, pas franchement récentes, mais des photos quand même ( c'est ce que je cherchais à la base!) d'Angraecum palmiforme Thouars.

Et puis, alors que je pensais avoir cloturé mes recherches, j'ai atterri sur ce document de 2004, qui affirme qu'Angraecum palmiforme serait présent sur le sol réunionnais. Le mystère plane donc encore sur cet Angraecum...





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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 11:42
Comme promis je vous fait part de mes découvertes dans mon nouveau bouquin que j'ai déjà dévoré entièrement! Mais allons y pas à pas, je vous présente ici une orchidée pour laquelle j'ai eu un coup de coeur. Je l'ai tout de suite remarquée en feuilletant le livre. Ce contraste entre la grace et la fragilité de la fleur, et la raideur cactussienne de la plante!

Bonniera appendiculata est une orchidée rare et endémique de la Réunion. Epyphite, elle pousse dans les forêts humides de l'intérieur de l'ile, entre 1000 et 2000m d'altitude.
La fleur fait 6 à 8 cm.
Elle fait partie des Angraecinae, et ses ancêtres sont probablement malgaches. Mais au fil des siècles, elle s'est adaptée à l'île, a évolué, et est devenue une espèce à part entière.
J'aurais peut être l'immense honneur de la croiser lors d'une expédition, malheureusement, j'aurais peu de chance de la voir en fleurs, puisqu'elle fleurit entre décembre et février.
Mais enfin on arrive début mars, donc qui sait ... si l'une d'entre elles veut bien nous attendre...!!


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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 16:58
Je suis ravie de vous présenter ce livre : La Réunion des Orchidées sauvages de Martin Benke que je pense pouvoir qualifier de rare. En effet, publié en 2004, il est aujourd'hui introuvable chez les grandes enseignes virtuelles, ainsi que chez le libraire de mon quartier. C'est sur un site de livres créoles que je l'ai trouvé. Je ne l'ai pas laissé s'échapper, et l'ai commandé de suite. Quelques jours plus tard, le facteur venait sonner à ma porte pour m'apporter ce colis!

Martin Benke, l'auteur, est un photographe indépendant qui faisait escale à la Réunion, et qui y est finalement resté 4 ans, à étudier et photographier les nombreuses orchidées de cette ile.

Alors, me direz vous, pourquoi m'intéressé-je aux orchidées de ce coin du monde en particulier ? Eh bien tout simplement parce que nous projettons de nous y rendre l'année prochaine, pour passer un peu de temps avec mon frère qui vit là bas. Et, par la même occasion pour avoir le plaisir de chasser les orchidées à travers la jungle comme au XIX siècle! Mais pas de panique, il s'agit bien d'une chasse aux photos, pas question de déloger ces merveilles bien assez menacées comme ca!

Il faut donc bien que nous soyons instruits avant notre départ pour pouvoir les identifier au mieux, même si j'espère pouvoir trouver sur place un passioné qui pourra nous guider!
Bref, en attendant de fouler le sol de la forêt primaire de l'ile de Bourbon, je feuillette avidement les pages de ce livre magnifique que je recommande à tous!


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