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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 20:39
En ce moment, ils sont plusieurs à nous faire de belles promesses, et comme ils sont installés les uns à coté des autres dans la serre, j'ai décidé de les dessiner. Tout à gauche le Dendrobium all season blue, qui a ouvert sa première fleur, mais qui a oublié de la résupiner :( Ensuite le fameux Gongora chocoensis qui prépare 2 hampes ; Le Paphiopedilum delophyllum en arrière plan qui dévoile timidement son bouton ; au premier plan, le Polycycnis barbata que l'on attend fébrilement, et avec d'autant plus d'anxiété que l'on craint que cette floraison ne l'épuise. Et enfin, tout à droite, l'élégant Angraecum scottianum qui nous prépare également une première floraison.

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 20:36
Le résultat final d'un croquis se détermine bien souvent dès le début. Là, dès le début, j'ai foiré les pétales du phal. Résultat, je n'ai pas voulu gacher la page en arrachant tout et en recommençant, j'ai continué sur la lignée en essayant de sauver les meubles, et ca donne ca. Un résultat assez minimaliste, je dirais.

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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 20:34
Un deuxième croquis, il faut en profiter tant qu'il est en fleurs!

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 19:38
Un premier vrai croquis en couleurs de la bête, je dois dire que j'avais un peu peur qu'elle me résiste comme m'a résisté pendant longtemps le petit masde sugar baby, mais ma foi, pour un premier croquis, je ne suis pas mécontente du résultat!

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 10:06
Je me baladais sur la grande toile à la recherche des orchidées que je serais susceptible de rencontrer pendant notre voyage, quand sur ce site, je suis tombée sur l'Angraecum palmiforme, qui, dit le commentaire, a eu une triste fin.

En effet, cette plante qui évoluait sur l'île Maurice et La Réunion fut décrite en 1822 par Albert du Petit Thouars, et disparu dans la deuxième moitié du XXe siècle, probablement à cause de la civilisation.
Pourtant, en 1999, un spécimen portant des fruits fut découvert et arraché à son milieu pour tenter une reproduction in vitro, dans le but de le multiplier, et, pourquoi pas, de le réintroduire sur l'île. Malheureusement, l'opération échoua, et la plante finit  certainement sechée dans un classeur avec d'autres comparses.





Je n'avais jusque là trouvé en guise d'illustration que les gravures de Thouars, datant de 1822. Et cette plante en forme de palmier me fascinait, alors je me suis mise en quête de trouver d'autres documents. Je me suis dit que cette dernière apparition en 1999 avait surement laissé des traces, enfin, soyons logiques, dès qu'une de nos protégées fleurit, on la cribble de photos sous toutes les coutures, alors imaginez, pour une espèce qui était sensée être éteinte..!

Après une longue recherche sur internet, je n'ai pas trouvé une photo valable, en revanche, j'ai trouvé un sacré sac de noeuds à démêler!

J'avais déjà lu que la taxonomie des orchidées n'était pas chose simple. En effet, pour une seule et même plante, il va y avoir une dizaine de botanistes qui vont passer successivement, qui vont décrire la plante, et bien souvent la renommer. Ainsi une plante peut se retrouver avec une dizaine de synonymes, et un nom officiel. Le problème, c'est que quand un nom reste pendant des décennies, et qu'on décide de le changer, il faut encore quelques années avant que le nouveau taxon soit employé couramment par les professionels et amateurs d'orchidées. Par exemple, les trois sections de cirrhopetalum, megaclinium et bulbophyllums ont été il y a peu (reprenez moi si je me trompe) regrouper dans le seul genre de Bulbophyllum. Pourtant chez les producteurs, on trouve encore sur les étiquettes ces trois sections bien distinctes.

Bref, tout ca pour dire que c'est le bazar, et que ca l'est encore plus si l'on utilise les mêmes noms pour des espèces différentes!

Car alors que je commencais mon travail d'investigation, je me suis rapidement trouvée bloquée face à des incohérences. Je l'appris plus tard à mes dépens qu'il ne faut en fait négliger aucun détail dans les documents que l'on peut trouver.

Mais je vous dévoile mes résultats au fur et à mesure qu'ils me sont apparus, car si je vous livre tout de suite la solution, vous ne comprendrez pas la difficulté que j'ai eu à la trouver.

J'ai donc d'abord commencé à chercher sur internet "Angraecum palmiforme". J'ai rapidement atteri sur Aluka, une bibliothèque virtuelle sur l'Afrique que je vous invite par ailleurs à découvrir, c'est gratuit jusqu'au 30 juin, et vous y trouverez plein de documents sur les orchidées d'Afrique.
Bref, sur ce site, je trouve 'Angraecum linearifolium' Je regarde le document de plus près, plus bas il est écrit 'Angraecum palmiforme'. Des synonymes très certainement.



Je continue mes recherches, et trouve un autre synonyme : Angraecum palmatum.
Je reviens sur Aluka, à la recherche d'indices que je n'aurais pas vu, et je vois, linearifolium, voir aussi umbrosum.
Je vais voir Angraecum umbrosum, et là je trouve une orchidées pas du tout disparue, qui pousse au Malawi, et qui n'a rien de commun avec mon palmiforme.

C'est là que débutent les ennuis!
Je trouve un autre site, angraecum.org, qui m'apprend que mon palmiforme s'appelle également : Aerobion palmiforme, Angorkis palmiforme, Angraecum palmatum, et bien sur, Angraecum linearifolium.

Je m'empresse de taper Angraecum linearifolium, et voici ce qu'il me répond
Angraecum palmiforme Perrier, accepted name : Angraecum linearifolium
Angraecum linearifolium Cribb, accepted name : Angraecum umbrosum.

C'est finalement grâce à un fichier du CITES, définissant les taxons officiels que j'ai commencé à dénouer le noeud du problème, et à prendre en compte toutes les informations que j'avais.
Voici ce que j'y ai lu:

Angraecum linearifolium
Cribb ............ Angraecum umbrosum
Angraecum linearifolium Garay
Angraecum palmatum ........................... Angraecum palmiforme
Angraecum palmiforme H.Perrier ........ Angraecum linearifolium
Angraecum palmiforme Thoars
Angraecum umbrosum

C'est là que j'ai commencé à prendre conscience que les noms des botanistes qui suivent le nom de l'orchidée avaient vraiment de l'importance. Et tout est devenu limpide quand j'ai regardé les dates à laquelles ils avaient nommées ces bestioles, et quand, y regardant de plus près, je découvris à quelle altitudes elles avaient étées découvertes, ce qui ne laissait plus aucun doute sur leurs dissemblances.

Ainsi, nous avons face à nous 3 espèces différentes.

- Angraecum palmiforme Thouars, synonymes :
Aerobion palmiforme Spreng.
Angorkis palmiformis Kuntze
Angraecum palmatum Thouars
Listrostachys palmiformis Durand & Schinz

Espèce éteinte de La Réunion et Maurice, qui vivait entre 400 et 600m d'altitude.

- Angraecum linearifolium Garay, synonyme Angraecum palmiforme H.Perrier, que l'on trouve sur Madagascar à une altitude de 2100m

et enfin,

- Angraecum umbrosum P.J Cribb, synonyme Angraecum linearifolium P.J Cribb non Garay, qui pousse au Malawi, entre 1700 et 1900m d'altitude.

Des taxons officiels différents, donc, mais des synonymes qui se croisent, et qui peuvent laisser les néophytes de la taxonomie que nous sommes complêtement perplexes!

Et comme pour me récompenser de mon travail, alors que j'avais quasiment fini, j'ai trouvé un site avec quelques photos, pas franchement récentes, mais des photos quand même ( c'est ce que je cherchais à la base!) d'Angraecum palmiforme Thouars.

Et puis, alors que je pensais avoir cloturé mes recherches, j'ai atterri sur ce document de 2004, qui affirme qu'Angraecum palmiforme serait présent sur le sol réunionnais. Le mystère plane donc encore sur cet Angraecum...





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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 13:21

Ce midi, Choupinet est entré à la maison avec dans les mains le nouveau numéro de The Orchid Review de la RHS. Aussitot arrivé, aussitot déballé, j'ai commencé à le feuilleter. Et j'ai trouvé un article sur 'the Tatton Park Orchid Festival' qui présentera en juin des livres rares de planches d'orchidées. ALors ce genre d'articles m'intéresse peu, car je sais que je ne pourrais pas y aller (pour ceux qui seraient intéréssés, ca se déroule du 7 au 14 juin!) Mais en bas de l'article, un lien pour profiter de quelques unes de ces peintures encore plus inaccessibles que leurs sujets!
Ni une, ni deux, je me suis précipitée sur l'ordinateur pour découvrir ce site que je vous fait partager.
Alors faut pas croire, c'est pas un bouquin en ligne, pour avoir toutes les photos il faut acheter le cd, mais c'est déjà un chouette apercu. Laissez le diaporama défiler et appréciez. En plus c'est rigolo, moi qui ait dessiné un odontoglossum crispum il y a peu, là vous en verrez sous toutes les coutures!!

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 11:42
Comme promis je vous fait part de mes découvertes dans mon nouveau bouquin que j'ai déjà dévoré entièrement! Mais allons y pas à pas, je vous présente ici une orchidée pour laquelle j'ai eu un coup de coeur. Je l'ai tout de suite remarquée en feuilletant le livre. Ce contraste entre la grace et la fragilité de la fleur, et la raideur cactussienne de la plante!

Bonniera appendiculata est une orchidée rare et endémique de la Réunion. Epyphite, elle pousse dans les forêts humides de l'intérieur de l'ile, entre 1000 et 2000m d'altitude.
La fleur fait 6 à 8 cm.
Elle fait partie des Angraecinae, et ses ancêtres sont probablement malgaches. Mais au fil des siècles, elle s'est adaptée à l'île, a évolué, et est devenue une espèce à part entière.
J'aurais peut être l'immense honneur de la croiser lors d'une expédition, malheureusement, j'aurais peu de chance de la voir en fleurs, puisqu'elle fleurit entre décembre et février.
Mais enfin on arrive début mars, donc qui sait ... si l'une d'entre elles veut bien nous attendre...!!


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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 16:58
Je suis ravie de vous présenter ce livre : La Réunion des Orchidées sauvages de Martin Benke que je pense pouvoir qualifier de rare. En effet, publié en 2004, il est aujourd'hui introuvable chez les grandes enseignes virtuelles, ainsi que chez le libraire de mon quartier. C'est sur un site de livres créoles que je l'ai trouvé. Je ne l'ai pas laissé s'échapper, et l'ai commandé de suite. Quelques jours plus tard, le facteur venait sonner à ma porte pour m'apporter ce colis!

Martin Benke, l'auteur, est un photographe indépendant qui faisait escale à la Réunion, et qui y est finalement resté 4 ans, à étudier et photographier les nombreuses orchidées de cette ile.

Alors, me direz vous, pourquoi m'intéressé-je aux orchidées de ce coin du monde en particulier ? Eh bien tout simplement parce que nous projettons de nous y rendre l'année prochaine, pour passer un peu de temps avec mon frère qui vit là bas. Et, par la même occasion pour avoir le plaisir de chasser les orchidées à travers la jungle comme au XIX siècle! Mais pas de panique, il s'agit bien d'une chasse aux photos, pas question de déloger ces merveilles bien assez menacées comme ca!

Il faut donc bien que nous soyons instruits avant notre départ pour pouvoir les identifier au mieux, même si j'espère pouvoir trouver sur place un passioné qui pourra nous guider!
Bref, en attendant de fouler le sol de la forêt primaire de l'ile de Bourbon, je feuillette avidement les pages de ce livre magnifique que je recommande à tous!


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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 10:25
En voilà un, dessiné d'après un croquis de la RHS, qui devrait plaire à Martine!



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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 20:22
Celui ci, vous pourrez peut être avoir la chance de l'observer, puisqu'il pousse dans une bonne partie de l'Europe. Les couleurs ne sont pas exactes, j'ai fait avec les crayons que j'avais sous la main.



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