30 juin 2005
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"C'était vraiment une étoile, une étoile vers laquelle vous alliez.Vous ne pouviez pas manquer d'arriver à cette étoile. A vous entendre parler, je sentai que rien ne vous en empecherait : rien, pas même moi...Vous neVous ne comprenez pas : elle est comme le coeur d'une fleur sans coeur." pourrez jamais voir cette étoile comme je la voyais.
André Breton Nadja
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Morceaux choisis
29 juin 2005
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"Un sourire imperceptible erre peut être sur son visage. Curieusement fardée, comme quelqu'un qui, ayant commencé par les yeux, n'a pas eu le temps de finir, mais le bord des yeux si noir pour une blonde".
André Breton Nadja
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Morceaux choisis
28 juin 2005
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"Elle me dit son nom, celui qu'elle s'est choisi : 'Nadja, parce qu'en russe c'est le commencement du mot espérance, et parce que ce n'en n'est que le commencement.'"
André Breton, Nadja
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Morceaux choisis
27 mai 2005
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Une chanson de
Jacques Brel que j'écoute beaucoup en ce moment et que j'aime bien.
Au suivant
Tout nu dans ma serviette qui me servait de pagne
J'avais le rouge au front, le savon à la main
Au suivant au suivant
J'avais juste vingt ans et nous étions cent vingt
A etre le suivant de celui qu'on suivait.
J'avai juste vingt ans et je me déniaisais
Au bordel ambulant d'une armée en campagne.
Au suivant au suivant.
Moi j'aurais bien aimé un peu plus de tendresse
ou alors un sourire ou ien avoir le temps
Mais au suivant au suivant
Ce ne fut pas Warterloo mais ce ne fut pas Arcole
Ce fut l'heure ou l'on regrette d'avoir manqué l'école
Au suivant au suivant
Mais je jure que cet adjudant de mes fesses
C'est des coups à vous faire des armées d'impuissants
Au suivant au suivant
Je jure sur la tête de ma première vérole
Que cette voix depuis je l'entends tout le temps
Au suivant au suivant
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool
C'est la voix des nations et c'est la voix du sang.
Au suivant au suivant
Et depuis chaque femme à l'heure de succomber
Entre mes bras trops maigres semble me murmurer
Au suivant au suivant
Tous les suivants du monde devraient se donner la main
Voila ce que la nuit je crie dans mon délire
Au suivant au suivant
Et quand je ne délire pas J'en arrive à me dire
Qu'il est plus humiliant d'être suivi que suivant
Au suivant au suivant
Un jour je me ferais cul-de-jatte ou bonne soeur ou pendu
Enfin un de ces machins ou je ne serais jamais plus
Le suivant le suivant
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Morceaux choisis
15 mai 2005
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Pour citer un passage de Nadja comme il se doit, il faut suivre le roman, et donc laisser le hasard faire son travail. D'un autre coté, pour montrer à quel point ce livre est différent des autres, je dois choisir le morceau qui me semble etre l'âme de ce livre.
Et le passage que je préfère est celui ci.
"je m'étais rendu au marché de saint Ouen (j'y suis souvent en quête de ces objets qu'on ne trouve nulle part ailleurs, démodés fragmentés, inutilisables, incompréhensibles, pervers enfin au sens ou je l'entend et ou je l'aime, comme par exemple cette sorte de demi- cylindre blanc irrégulier, verni, présentant des reliefs et dépréssions sans signification pour moi, strié d'horizontales et de verticales rouges et vertes, précieusement contenues dans un écrin, sous une devise en langue italienne, que j'ai ramené chez moi et dont à bien l'examiner j'ai fini par admettre q'il ne correspond qu'à la statistique, établie dans les trois dimensions, de la population d'une ville de telle à telle année, ce qui pour cela ne me le rend pas plus visible)"
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9 mai 2005
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"Regarde, Momo, la Seine adore les ponts, c'est comme une femme qui rafole des bracelets."
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Morceaux choisis
5 mai 2005
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Voici un petit poème écrit pour mon choupinet, qui ne veut pas dire grand chose, juste la beauté des mots.
Il m'émeut rode
De ses grands yeux
Près de moi rôde
S'approche un peu.
Il dit : Amants
Sans me parler
Je le comprend
Sans m'attarder
On di Onyx
On a chuté
Comme un préfixe
Héberlué
Il me saphyr
Et je réplique
Mais il m'attire
C'est fatidique
Je me rue bis
Il s'époussette
Qu'ils s'évanouissent
Ceux qui nous jettent.
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Morceaux choisis
24 avril 2005
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"J'ai son côté fantasmatique
un peu BD et romantique
Réalité un brin magique
souvent lunaire sous mes tuniques [...]"
-M- Je me démasque
17 avril 2005
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C'est juste une phrase du Da Vinci code de Dan Brown qui m'a fait rire :
"Fache alla se servir un verre d'alcool au fond de l'appareil. Comme il n'avait pas dormi de la nuit, on ne pouvait pas dire qu'il buvait avant midi."
16 avril 2005
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Voilà juste un extrait de La fée Carabine de Daniel Pennac, que j'avais noté en le lisant.
"C'était un de ces lieux perdus des confins de Paris où ce qui est mort là n'est pas encore anéanti par ce qui va naître."
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