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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 13:11

Ah, se sentir l'âme d'un jardinier, apprécier le travail de la terre, se sentir humble devant la nature, observer, apprécier, se réjouir de voir cette symbiose se former entre son travail et la nature qui prend le relais, faisant sortir de terre une tige, apparaître une fleur, attirant un bourdon, un papillon... 

Mais parfois aussi faire tout le contraire de ce qu'on veut! Être jardinier, c'est aussi savoir qu'on ne sait pas, accepter que parfois, la nature à ses raisons que la raison  ignore! 

Accepter l'échec, observer, comprendre, apprendre, recommencer; persévérer. 

Je voudrais pour mon potager, me mettre le plus possible en symbiose avec la nature, par le biais notamment, de la permaculture.

Mais ce n'est pas évident de démarrer. 

J'ai trouvé moins articles qui expliquent qu'il ne faut pas se précipiter, que la butte permacole n'est pas forcément LA solution, mais je n'ai pas trouvé  pourquoi, ni quels autres outils pouvaient se présenter au jardinier. 

 

Alors j'ai démarré, un peu à l'arrache. J'avais décidé que je n'enleverais pas les gourmands de mes tomates, car javais lu que ca les fragilisait et que ça ne diminuait pas leur production, tout au plus ça ralentissait la maturation des tomates, car plus à l'ombre.

Et quand mes premiers pieds se sont cassés la figure, j'ai décidé que je virais les tuteurs, car j'avais lu qu'on pouvait aussi cultiver les tomates au sol.

 

Oui mais voilà, après une semaine partie en vacances, c'est le bordel dans mon jardin!! Alors certes, mes pieds sont en pleine forme! Tellement en pleine forme qu'ils s'entremêlent, et que les tomates sont complètement plongées dans l'ombre et n'ont pas du tout la possibilité de mûrir. 

Du coup J'ai du intervenir et enlever tout le feuillage inutile, redresser ce qui est redressable. Mon erreur ? Avoir voulu démarrer en conventionnel pour changer d'idée en cours de route avec des pieds trop près les uns des autres et des variétés de tomates qui s'étendent. (Il existe des variété qui sont plus faciles à cultiver au sol car moins coureuses.)

 

Er parle-t-on de mes semis ? J'ai essayé plein de trucs.

Carottes, radis, haricots, salades, je n'ai jamais rien réussi à faire prendre et je ne me l'explique pas!

Je viens de décider de retenter une fois tant qu'il n'est pas trop tard, je veux manger des haricots verts du jardin!!

Mais si ça ne prend pas, je ne sais plus quoi faire pour les faire pousser!

À l'automne je prévois d'installer des buttes en lasagnes, mais je ne sais pas trop encore ni ou ni comment.

Mon petit potager
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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 21:44

Je prends le temps.

Je prends le temps d'observer mon jardin. Je prends le temps de réfléchir à ce que j'ai envie de changer. Aux objectifs qui me semblent en accord avec la philosophie de vie à laquelle j'aspire, et qui me semblent atteignables.

J'entends par là, que si je me laissais à rêvasser, je pourrais avoir envie de faire le tour du monde à pied et de me nourrir des rencontres que je pourrais faire. Mais j'ai aussi des contraintes, familiales entre autres, qui font que je vais rester bien sagement dans ma petite maison avec mon petit travail. Mais peu importe. Nul besoin de changer cela pour trouver la liberté.

Je dirais même que c'est encore plus fort d'arriver à s'affranchir du système, ou tout du moins de ne plus en être dépendant, tout en y étant intégré.

Alors j'observe. Le changement se fera naturellement. Il ne doit pas être une contrainte. Je commencerais par de petites choses. Des habitudes insignifiantes qui mettront tout un processus en route.

Pour l'instant je suis surtout fixée sur mes pieds de tomates et l'étonnante diversité d'insectes que je peux trouver dans mon jardin.

J'observe, et je prend note.

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 21:34

"c'est une sorte de loi générale que la précarité donne de la valeur à ce que l'on possède alors que l'abondance la banalise."

 

Pierre Rabhi, la convergence des consciences

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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 09:20

C'est drôle, je suis revenue ici par hasard, par envie d'écrire, je crois.

Ca m'arrive régulièrement, mais jamais je n'ose me lancer. Je me trouve toujours des excuses pour éviter de me retrouver face à ma page blanche.

Pourtant dans ces moments je me fais de grands récits, de belles pensées, des tournures de phrases élégantes et dignes des grands écrivains. Est-ce par peur de me dévoiler ? Peur de paraitre stupide ? De toute façon peu importe, je suis quasi seule à lire ces lignes.

Toujours est-il, que je ne veux plus que ces phrases restent dans ma tête, et je me suis fait l'intime promesse que, désormais, lorsque l'envie m'en prendra d'écrire, je laisserai mes lessives et mon aspi et j'irais coucher mes mots, et tant pis si c'est pour dire des conneries!

 

Là où je voulais en venir, c'est que l'autre jour, par curiosité, donc, je suis repassée par ici, avec l'envie de partager mon désir de changement, de transition écologique, d'en finir avec cette consommation excessive. Et en relisant quelques articles de mon blog, j'ai été très surprise de retrouver ces mêmes idées il y a quelques années.

Comment ai-je pu oublier que j'avais déjà toutes ces idées en tête ?? Depuis combien de temps est ce que ce mode de vie ne me convient plus ?

Si je remonte, je dirais que lorsqu'on a commencé à s'intéresser aux orchidées, j'ai commencé à réfléchir à la façon dont tourne le monde. J'ai été sensibilisée à la déforestation massive qui détruit -entre autres- l'habitat naturelle des milliers d'espèces d'orchidées.

D'ailleurs je me souviens m'être dit que c'était un drôle de paradoxe de boycotter le nutella pour lutter contre la production d'huile de palme, mais de dépenser de l'énergie pour maintenir en bonne santé nôtre petite collection d'orchidée.

 

Plus tard je me suis intéressée à notre mode de consommation, cf les articles précédents, par conviction sans doute, mais aussi parce que j'avais besoin de trouver un intérêt à ma vie de ménagère prise dans ses taches quotidiennes.

Puis je me suis détournée, je me suis laissée allée à la facilitée du tout consommable.

 

Aujourd'hui j'arrive à un autre tournant. La vie fait que je peux de nouveau me reprendre en main, et c'est tout naturellement que je me suis de nouveau tournée vers ces idées.

La différence, c'est qu'aujourd'hui je me sens prête et libre de faire ce changement.

Tout cela se passe sur différents plans que je vais devoir mettre en action petit à petit.

   - Consommer local, bio, sans suremballage, sans transformations

  - Utiliser ses propres ressources pour acquérir le maximum d'autonomie. Jardinage, recyclage du papier, emballages etc.

  - Education et sensibilisation des enfants. Ainsi que l'a dit Pierre Rabhi, "La question n'est pas de se demander quel monde pour nos enfants, mais quels enfants va t'on laisser au monde ?" Je pense avoir fait un bon coup de sensibilisation à mes nenettes qui semble avoir fonctionné, mais après c'est un travail de tous les jours. Elles sont tellement bercées dans une profusion de tentations, d'envies, de publicités mensongères qu'il est impossible pour elles de s'autogérer. C'est au quotidien qu'il faut leur apprendre que le bonheur n'est pas dans ce que l'on possède et ce que l'on désire posséder. Le bonheur est dans la certitude que l'on a tout ce dont on a besoin.

  - Arriver, au quotidien, à être en accord avec nos idées.

  - Partager, sensibiliser autour de nous, pour que, petit à petit, la société en vienne à changer, et qu'un jour enfin, on puisse basculer sur une nouvelle économie.

J'ai pu regarder, hier, le film "En quête de sens", et ce que dit un sociologue français fait peur (j'ai la flemme de retrouver les références, c'est pas très pro tout ça.) En gros, le libéralisme actuel est en train de montrer ses limites, et s'en va, de toute façon vers un déclin inévitable. Et aujourd'hui, 2 nouveaux modes de fonctionnement s'offrent à nous. Soit nous partons vers une oligarchie qui va nous serrer la ceinture, durcir les règles et nous opprimer - mais bien sûr, au profit de ces quelques personnes de pouvoir - (c'est un peu ce qui se profile depuis quelques temps, d'ailleurs...). Soit nous allons vers une transition écologique et une économie cyclique, qui prend à la terre, puis lui redonne, dans un respect et une équité pour tous.

J'ai, du coup, à la fois beaucoup d'espoir, et beaucoup de peurs pour l'avenir. C'est maintenant qu'il faut que s'éveillent les consciences. J'ai à la fois l'impression de m'en aller vers une idéologie d'illuminés, car c'est toujours l'effet que peuvent faire les nouvelles idées. J'ai très peur des extrémismes, quels qu'ils soient, et je sais que quelle que, si bonne que fut la cause, ce n'est pas en se battant qu'on y arrive. Mais j'ai aussi l'intime conviction, qu'en adoptant ce mode de vie, en le partageant, en montrant que c'est possible, petit à petit, on pourra rallier l'ensemble de la société à cette nouvelle vision de la vie.

Soyons logiques, c'est le seul avenir possible. Et je pense, que même si on doit passer par l'oppression et les heures sombres que ça amènera, on finira par retrouver cet accord avec la nature. Parce que, de toute façon, si on ne le fait pas, on est tous morts!

 

 

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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 23:13

"[...] Une éducation à la sobriété peut-être décisive pour la vie entière. Car l'enfant, ignorant tout, en amont, du processus de production des biens dont il use abondamment dans la civilisation de la surabondance, ainsi que du devenir des déchets qu'il induit en aval, en est réduit à une stricte, et triste, fonction de petit consommateur gaspilleur. Il est inconscient de sa participation à l'outrance collective des nantis et des privilèges sans joie, alors que tant d'enfants vivent dans des pays où le quotidien est fait de frugalité - quand ce n'est pas de misère. Paradoxalement, j'ai souvent observé dans les yeux de ces derniers une étincelle encore ardente, comme lorsque l'espérance  demeure vivante en dépit de tout. L'initiation à la modération est source de joie, car elle rend plus accessible à la satisfaction, abolissant la frustration que produit le toujours plus, entretenue en permanence par une publicité au talent pernicieux, dont tous les enfants devraient être protégés. Cette prise en otage produit des enfants blasés, désabusés, et, avec le "tout, tout de suite", c'en est fini de ce désir auquel la patience donne tant de saveur et de valeur. Dans le même ordre d'idées, on constate que l'industrie du jouet participe à l'ingérance de l'adulte dans l'imaginaire de l'enfant. Saturé d'outils ludiques prêts à la consommation, celui-ci est détourné de cette capacité naturelle commune à tous les enfants du monde de créer par eux mêmes, et avec une fraîcheur incomparable, les objets nécessaires à leur amusement. Cette créativité, ennoblie de leur candeur, participerait très fortement à la sobriété par le fait qu'elle rend inutile la prolifération extravagante d'objets dont la fabrication est très dispendieuse en matières premières, souvent dérivées du pétrole, en énergie, en pollution, en recyclage, etc. Par ailleurs, on ne peut que déplorer le nombre de plus en plus exorbitant de jouets qui véhiculent des symboles pernicieux et pervers de la société contemporaine. Ils instillent dans des âmes innocentes les toxines de toutes les turpitudes : violence, meurtre, pornographie, etc. Il est du devoir urgent des états et des parents, d'édicter des règles strictes pour protéger l'enfant, si vulnérable et manipulable, de toutes les convoitises qui portent atteinte à son intégrité.il ne s'agit pas de traiter cette question avec un moralisme ou un manichéisme de circonstance, mais de donner à  des faits objectifs des réponses objectives, qui doivent être apportées par les adultes, responsables du devenir des générations que la vie leur a confiées. Il ne suffit pas de se demander :"quelle planète laisserons nous à nos enfants ?" ; Il faut également se poser la question : "quels enfants laisseront nous à notre planète ?" "

Pierre Rabhi, Vers la sobriété heureuse

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 21:41

""Ne laisses jamais ta peur t'envahir avant d'être face au danger. Quand arrive l'instant, fais glisser ta peur entre tes doigts, dans tes mains, et garde tes poings bien serrés pour frapper, ou pour attendre que le danger s'éloigne." Non, je n'ai pas peur de mourir, mes Abeilles, quand le moment sera venu je regrouperais mes dernières forces et j'entrerais dans l'ailleurs les poings serrés."

Christophine, centenaire aux poings serrés, de Martine Perron

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 20:55

Allez verdict pour le mois d'avril... 399€ de courses.

C'est plutot bien!!

Enfin sauf que j'ai un peu déserté la biocoop et la coop'...

Le budget était serré ce mois ci, et il ne m'en a pas fallu plus pour faire ma feignasse, j'avoue que ça fait faire pas mal de tours tous ces magasins!

En revanche j'ai gardé de bonnes habitudes concernant les emballages, et si les suremballages plastiques sont encore présents, ils ont nettement diminué.

J'ai décidé de n'aller à biocoop que lorsque j'ai besoin de farine, sucre, lentilles etc. sauf que lorsque j'en ai eu besoin c'était les vacances scolaires, et j'ai testé, avec les 2 asticots dans mes pattes, ce n'est pas possible!

Bref... le mois prochain je trouve le bon équilibre!

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 21:28

Oh pinaise! Je viens de recevoir un mail qui m'informe que mon blog a aujourd'hui 10 ans!

10 ans à explorer pas mal de choses différentes.

Bon Anniversaire mon blog!

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 21:38

 

          Ce mois ci je me suis (enfin) décidé à réellement jouer le jeu sur mes courses.

 

A savoir :

 

-  j'ai pris mes fruits et légumes à la coop' d'agriculteurs locaux, ou à la biocoop

 

-  j'ai établi mes menus à l'avance

 

- j'ai tenté au maximum d'acheter des produits non emballés, ou, au pire, emballés dans des matières recyclables

 

-  j'ai évité d'acheter du superflu qui gonfle le budget (gâteaux etc.)

 

- J'ai acheté poisson viande et fromage (50/50 pour le fromage) au rayon frais

 

En sachant que j'ai déjà certaines habitudes. J'achète rarement des boissons. Les plats préparés sont sortis de mon caddie depuis bien longtemps etc.

 

Allez, verdict...

 

J'ai dépensé ce mois ci ... 538€.

Avec une moyenne de 473.5€ sur l'année 2014, je suis un peu au dessus.

MAIS, car il y a un mais, à la fin du mois j'ai reçu ma commande de viande, pour au moins un mois 1/2. C'est à dire 100€ de viande, ce qui fait descendre le budget courses à 438€ si on enlève la viande.

C'est d'ailleurs un point sur lequel je devrais travailler, je prend ma viande à une entreprise de livraison à domicile qui fait de la viande qualité boucher, un peu moins chère. Ce qui est super bien, j'ai de la bonne viande, locale, dans des colis souvent variés. L'inconvénient, c'est que tout est livré sous vide.

Donc dans des emballages plastiques.

 

Mais pour revenir à nos moutons, je suis plutôt contente de ce 1er mois. J'ai pris mes habitudes, j'essaie de gérer mes menus en fonction de mes disponibilités pour aller dans les magasins.

 

Et la famille s'est adaptée à ça. Les filles ont arrêté de me réclamer des gâteaux et sont ravies quand je leur propose de simples tartines de confiture et un fruit à gouter.

 

Première conclusion de mon test grandeur nature : manger bio et locavore ne fait pas nécéssairement exploser le budget de la famille!

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 12:50
Dessin pour Katia

En ces temps de varicelle, on s'occupe comme on peut!

Un petit dessin en duo aux couleurs plus printanières que le temps en ce moment!

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